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French Intégrer le programme d’APC de l’Ordre dans son milieu de travail

Sep 19, 2016

Par Sharon Ho

Le perfectionnement et l’apprentissage continu ont beaucoup d’importance pour Tanya Taylor. Depuis qu’elle a été embauchée comme éducatrice de la petite enfance inscrite (EPEI) au centre éducatif Teddy Bear à Sudbury en Ontario, Taylor s’est impliquée dans l’apprentissage professionnel continu pour se tenir à jour sur sa profession et, en définitive, pour se perfectionner en tant qu’éducatrice et en tant que personne.

Le centre éducatif Teddy Bear emploie 38 EPEI dans quatre établissements différents. Selon la directrice générale, Tracy Saarikoski EPEI, l’entreprise valorise l’apprentissage professionnel parce que cela permet de former des leaders et d’appuyer la formation continue. Le centre demande à ses EPEI d’utiliser des portfolios d’apprentissage professionnel pour faire un suivi de ce qu’ils apprennent chaque année et tente d’intégrer des occasions
d’apprentissage professionnel dans toutes leurs activités.

« Nous avons toujours valorisé le travail de réflexion effectué grâce au portfolio, indique Mme Saarikoski. Les portfolios professionnels font partie de nos fonctions. Ils montrent que l’apprentissage professionnel a pour nous beaucoup d’importance. Nous offrons d’ailleurs de nombreuses occasions
d’apprentissage, tant à l’externe que de manière autonome. »

De plus, le centre Teddy Bear intègre désormais le programme d’apprentissage professionnel continu (APC) de l’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance à ses portfolios, ce qui consiste à utiliser le diagramme des possibilités d’apprentissage et à encourager le personnel à
établir des objectifs d’APC à partir du Diagramme des possibilités d’apprentissage. Les EPEI reçoivent aussi des lettres de conseils pendant l’année pour leurs portfolios. Ces lettres peuvent comporter des suggestions ou souligner des réalisations.

« Je trouvais ça étrange d’avoir un portfolio Teddy Bear et de suivre aussi le programme d’APC de l’Ordre », souligne Mme Saarikoski. Nous nous sommes donc rencontrés, en équipe, pour dire à nos employés que nous souhaitions les aider à établir des objectifs professionnels intégrant les objectifs du programme d’APC au sein d’un seul et même portfolio. »

La plupart des EPEI, y compris Taylor, participent actuellement au programme d’APC de l’Ordre. Dans ce cadre, Taylor a pour objectif de renforcer ses liens avec ses collègues et d’améliorer ses habiletés de communication. Afin d’atteindre son premier objectif, elle a donc participé à un atelier sur l’esprit d’équipe et lu un livre de gestion pour apprendre comment nouer des relations privilégiées avec ses collègues et les enfants.

Taylor est membre d’une communauté de pratique au travail, au sein de laquelle elle s’attache à renforcer ses aptitudes à communiquer en vue d’améliorer ses relations avec ses collègues et les familles ayant recours aux services de Teddy Bear. Elle fait également partie d’une communauté de pratique de Sudbury, qui se réunit mensuellement pour apprendre, discuter et collaborer.

« Nous nous donnons la possibilité, entre nous, d’essayer quelque chose de nouveau dans un contexte sécurisant », précise Taylor en faisant référence à la communauté de pratique de Sudbury. « Chaque année nous lisons un livre à propos du domaine. Nous en discutons et mettons en pratique certains éléments s’y rapportant. »

Grâce à son apprentissage professionnel, Taylor réfléchit régulièrement à son travail. Aussi, elle collabore davantage avec ses collègues et les enfants de son programme parascolaire. Elle pense que l’apprentissage continu a motivé ses collègues du centre Teddy Bear à être davantage créatifs et
visionnaires.

« Si nous offrons, aux enfants, aux familles, et à nous-mêmes des environnements aussi enrichissants et autant d’occasions d’apprendre, alors nous réussirons et finirons par atteindre l’excellence », affirme Taylor.

La pratique réflexive fait partie intégrante du processus d’apprentissage de Taylor. Après avoir terminé une activité ou une fois un objectif atteint, elle réfléchit à ce qu’elle a appris, à ce sur quoi elle s’interroge encore, à ce qui requiert des précisions, et aux prochaines mesures à prendre.

« Oui, ça prend du temps, soutient-elle. Le temps nécessaire est une chose, certes, mais l’enrichissement qui en découle dépasse largement le simple nombre d’heures que vous y avez consacré. »

Pour les EPEI à qui l’employeur n’a pas alloué de temps pour l’apprentissage continu, Taylor suggère d’en faire un peu tous les jours.

« Ça ne prend que cinq minutes par jour, souligne-telle. Je comprends que les EPEI ont une vie privée et des responsabilités. C’est peut-être difficile de trouver cinq minutes par jour alors, si ce n’est pas aujourd’hui, faites-le demain. Ces cinq minutes valent tellement la peine et bénéficieront vraiment à
votre pratique. »